Après cinq années passées aux côtés du designer Jean-Marie Massaud, Germain Bourré a développé sa voie à la croisée des univers du design végétal et du design culinaire autour de la création de mobilier et d’objet. En 2005 il crée son agence à Paris et cultive l’aspect pluridisciplinaire de son métier. Du design culinaire, Germain Bourré privilégie une approche globale et sensible. Alliant ses compétences en design produit et design d’espace, il travaille sur la matière alimentaire et ses spécificités autant que sur la mise en scène de celle-ci. Il collabore avec de grands chefs (Arnaud Lallement, Pierre Hermé, Philippe Etchebest, Jean-Pierre Vigato ou bien encore Mathieu Viannay…) et expose régulièrement en France et à l’International. À l’ESAD de Reims, il est responsable du Design & Culinaire. En 2018, il est Lauréat du Grand Prix de la Création de la Ville de Paris, talent confirmé, design

germ-studio.com

Pour faire du design, Julie Rothhahn commence par manger. Gourmande et curieuse, elle goûte à tout pour en décortiquer ensuite le sens, ouvrir des pistes de réflexion et apporter à la nourriture, un design qui aide à digérer, s’amuser et s’évader. Diplômée de l’ESAD de Reims, elle est lauréate 2009 du Grand Prix de la Création de la Ville de Paris, section design. Elle pose un regard de designer sur la nourriture qui devient un matériau que l’on peut modeler, mettre en scène, auquel on donne du sens. L’aliment devient alors sensible, parfois affectif, régressif, voire transgressif. Son travail de designer se concrétise de différentes manières : collaboration avec les métiers de bouche, artisanat, industrie agroalimentaire et événementiel. À l’ESAD, elle enseigne le Design & Culinaire.

juliehhh.com

Après des études à l’ESAD de Reims, le studio de design graphique se fonde en 2008 autour d’Adrien Cuingnet, Fanny Mary et Romain Riousse.

Le Studio Plastac crée des visuels, imagine des identités, des affiches, des sites internet, met en page des livres, réalise des signalétiques d’expositions et des films d’animation.

Le studio intervient dans les domaines du design, de l’architecture, de la musique, de la gastronomie, de l’art, de la mode et du luxe, pour des structures publiques ou privées.

Le studio n’établit pas de limites clairement définies entre les disciplines et mélange volontiers les genres, envisageant chaque projet comme un véritable terrain de jeu graphique.

studioplastac.fr

HOPLA est un studio de design culinaire crée en 2012 par Magali Wehrung et Agathe Bouvachon.

Apprenties sur les bancs de l’ESAD de Reims, elles goûtent à cette discipline chaperonnée par Marc Brétillot. En 2010, Magali sabre le champagne pour fêter son diplôme de design décroché grâce à un projet de cuisine mobile et pédagogique autour duquel elle anime par la suite des ateliers culinaires pour petits et grands.

Pendant ce temps, Agathe poursuit sa formation aux Arts Décoratifs de Strasbourg en communication visuelle, entre saucisses et bretzels, jusqu’à l’obtention de son diplôme. Elle intègre ensuite le studio de design graphique Ich&Kar, qui lui permet de mitonner entre autres des univers graphiques liés au monde de la gastronomie.

Aujourd’hui designers indépendantes, leur travail porte aussi bien sur la mise en scène de l’aliment auquel elles aiment donner forme et sens, que sur les espaces ou les événements liés à sa dégustation. Fortes de leurs expériences personnelles, liant volume, image et appétit, elle créent des banquets thématiques, collaborent avec des chefs, participent à des expositions collectives en France et en Europe et animent des ateliers culinaires pédagogiques en Île-de-France où elles résident jusqu’à nouvel ordre.

hoplastudio.com

Docteur en Esthétique, Sciences et Technologies des Arts de l’Université Paris 8, Émeline Eudes travaille à la fois en tant que chercheur, dans le domaine de l’esthétique environnementale, et dans le champ des arts plastiques et du design. Elle a ainsi assuré la coordination pédagogique du post-diplôme « Artiste Intervenant en Milieu Scolaire » pour l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. Son activité en tant que chercheur associé au Ladyss-CNRS (Laboratoire des Dynamiques Sociales et Recomposition des Espaces) s’attache à comprendre les divers types de créativité au sein du tissu urbain. Un autre versant de son activité est dédié à faire connaître les arts nordiques et baltes par le biais de la revue ARTnord, dont elle est rédactrice en chef. À l’ESAD de Reims, elle est responsable de la recherche.

Rozenn Canevet est historienne et critique d’art. De formation universitaire, Rozenn Canevet est docteure en esthétique, sciences et technologie de l’art. Ses recherches ont fait l’objet de nombreuses publications, conférences et colloques en France comme à l’étranger.  Elle collabore régulièrement aux revues Artpress et Zérodeux pour rendre compte de l’actualité artistique contemporaine, ainsi qu’à des supports étrangers tels que Parachute. À l’ESAD de Reims, elle enseigne l’histoire de l’art et dirige les mémoires de DNSEP (grade Master) en art.

De nationalité belge, Fabrice Bourlez est docteur en philosophie (Università di Pisa et Université de Lille 3). Diplômé en psychologie (Université Paris 7), il exerce la psychanalyse en institution (Hopital de Jour MGEN Rouen) et en cabinet. Il a publié de nombreux articles dans des revues scientifiques sur le cinéma, l’esthétique, le genre, le corps et la sexualité. Il est l’auteur de Pulsions pasoliniennes, Franciscopolis/Pressés du réel, 2015. Il co-dirige la collection "entre art et philosophie" aux Editions et Presses Universitaires de Reims.

Laurence Mauderli est historienne et théoricienne du design. Docteur en arts et sciences des arts (Université Toulouse Jean Jaurès), sa thèse portait sur la production du designer Jasper Morrison. Elle est aussi titulaire d’un master en histoire du design (Royal College of Art, Londres). Ses thèmes de prédilection sont le design dans ses multiples applications contemporaines et historiques et la culture matérielle. Elle est l’auteur de nombreuses publications sur le design et a collaboré avec divers musées : V&A de Londres, Museum für Gestaltung de Zürich, Centre Georges Pompidou à Paris comme collaboratrice scientifique et curator de plusieurs expositions. À l’ESAD de Reims, elle enseigne l’histoire et la théorie du design et dirige les mémoires de DNSEP (grade Master) en design.

Docteur et HDR en philosophie de l'Université Paris I-Sorbonne, titulaire d'un DEA de l'EHESS (obtenu en 1993, sous la direction de Jacques Derrida) et d'un CAPES de philosophie, Olivier Assouly a rejoint l'Institut Français de la Mode en 2005, où il est aujourd'hui professeur et responsable du pôle Recherche et édition.

Ses travaux portent sur l'alimentation, le goût et le consumérisme. Il est l'auteur de l'ouvrage récemment publié Philosophie du goût. Manger, digérer et jouir (Pocket Agora, 2019), ainsi que de plusieurs autres ouvrages : Les Nourritures divines. Essai sur les interdits alimentaires (Actes Sud, 2002), Le capitalisme esthétique. Essai sur l'industrialisation du goût (Le Cerf, 2008), L'organisation criminelle de la faim (Actes Sud, 2013), Les nourritures politiques de Jean-Jacques Rousseau. Cuisine, goût et appétit (éditions Garnier, 2016).

Outre de nombreux articles, il a dirigé des ouvrages collectifs, dont l'un consacré au luxe (Le luxe. Essais sur la fabrique de l'ostentation, IFM/Regard, 2011) et l'autre au goût (Goût à vendre. Essais sur la captation esthétique, IFM/Regard, 2007).

Agrégé (1980) et docteur en géographie (1983), Gilles Fumey pratique l’approche géoculturelle pour décrypter l’actualité ou tout phénomène politique, économique, esthétique qui lui paraît caractérisé par sa spatialité.

Travaillant plus particulièrement sur l’alimentation, il la replace dans ses problématiques géo-culturelles. À l’aide de l’anthropologie sociale et de la sociologie comparée, qui lui ont permis de tracer de grandes aires géo-alimentaires dans l’Atlas mondial des cuisines et gastronomies (Autrement, 2009) et dans L’Atlas global (Les Arènes, 2016), il cherche à comprendre pourquoi les comportements des mangeurs restent très stables et ne sont orientés vers de nouvelles cuisines qu’à la marge. La prégnance des cultures est un considérable frein à ce que d’aucuns appellent la mondialisation de l’alimentation par l’industrialisation.

Ses travaux sur l’alimentation géographique de son habilitation à diriger des recherches (Manger local, manger global. L’alimentation géographique, CNRS Éditions, 2010), permettent de comprendre, notamment, comment fonctionnent les repérages toponymiques dans le système cognitif des mangeurs, et pourquoi la planète alimentaire ne vit pas la mondialisation comme une uniformisation mais comme une nouvelle phase d’innovation culinaire et alimentaire. Cette remise en cause de l’alimentation industrielle passe par des problématiques sur la santé des mangeurs et les risques (calculés ou non) qu’ils prennent dans leurs choix.

Il anime plusieurs séminaires annuels consacrés à l’alimentation à l’ISCC.

Ancien étudiant à l’ESAD de Reims, Yohann Simonnot est diplômé en 2017 du DNSEP en Design Objet et Espace avec les Félicitations du Jury.

Il a rejoint la pépinière Design’R où il est designer free lance.

A l’ESAD de Reims, il est responsable de l’atelier de prototypage rapide

Yohann Simonnot